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le blog des licence pro GRH
27 décembre 2005

LE PHENOMENE BLOG DES SYNDICATS

Les blogs syndicaux d’entreprise

En naviguant sur le Web des sites des plus intéressant sont proposés par les syndicats d’entreprise. Une libre parole est donnée aux employés qui expriment leurs problèmes mais aussi leur satisfaction.

Quelques sites que nous avons explorés reflètent bien le phénomène blog qui touche de plus en plus les syndicats d’entreprise.

La CGT de Pizza hut : http://cgt.pizzahut.free.fr/menu6.htm

On y trouve de nombreux témoignages tels que celui d’un Manager  de Paris qui dénonce les conditions de travail de la chaîne de restauration

« Tout d’abord je suis a pizza hut depuis plus de 7 ans, et Manager depuis plus de 2ans.

Aujourd'hui la société pizza hut n'est plus ce qu'elle était, on est obliger de payés pour l'incompétence de certaines personnes (du siége). Toujours plus de pressions, plus d'heures, plus de travail mais les salaires et les conditions de travail elles ne changent pas.

Moi manager, je suis bien placé pour en parler, je vie actuellement un enfer pour avoir essayer de donné des bonnes conditions de travail a mes employés  (eau chaude, clim..) trop d'argent dépensé aux yeux de pizza hut j'en paie le prix fort actuellement.

C'est pas parce que aujourd'hui on ne vous dit rien, que demain on ne vous dira rien.

Il faut bouger, avant que l'on vienne vous bougez!!!!!!!!

La franchise à cette vitesse, il n'y aura plus personne dans 2 ans, pour en parler.

Au mois de Mars prochain il y aura les élections, il faut voter  ya que ça qui fera bouger les choses. » Le 03 Février 2005.

Mais sur ce site on peut voir également une communication toujours dificile entre manager et employé. Exemple de témoignage d’un employé de Pizza Hut- Kfc France de telir2

« Il convient aussi de signaler l'hypocrisie qui accompagne cette pression. Les managers essayent d'adopter une attitude "cool", proche du personnel, jeune... bref se ridiculisent, et ne manquent jamais de vous dire : "Attention en mobylette, n'allez pas risquer votre vie pour une pizza", mais derrière si vous faites réellement attention à votre conduite, l'accueil qui vous attend au retour de livraison ressemble plutôt à "Mais qu'est-ce que t'as foutu, tu nous fous dans la merde là" (oui le langage charretiers est de mise à Pizza Hut). » 

FO-COM : http://www.fo-com.com

Celle-ci défend tous les salariés du secteur de la communication, qu'ils travaillent dans une entreprise publique ou privée (La Poste, de France Télécom et leurs filiales ainsi que de tous les opérateurs privés).Elle privilégie le mode de  la négociation pour sa communication et pour faire avancer les conditions des salariés.

Exemple de ses actions :



Contexte
Le transfert d’une partie des activités de Transpac vers Global One, toutes deux filiales de France Telecom. Nous n’approuvons pas cette décision, mais elle est du ressort de l’entreprise. En revanche, ce qui relève de notre responsabilité, c’est de s'assurer que ce projet s'accompagne de garanties fortes pour les salariés.
Action
Pour obtenir ces garanties, FO entame des négociations. Une logique qui a échappé à certains : d’autres syndicats ont trouvé judicieux de lancer une grève… sur un seul site.
Résultat

Devant le bon déroulement des négociations, les autres salariés de Transpac ont refusé de s’associer à une grève pour le moins injustifiée. Le conflit s’est alors arrêté et les négociations ont abouti favorablement.

Elle dénonce également les conditions de travail par exemple celle des postiers.

CFDT : www.cfdt.fr

Exemple de la mise en place de moyen de communication par la CFDT

Les douze travaux internet
de la CFDT Cadres
 

Le 12 février, la CFDT Cadres a lancé une série de propositions concernant l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'entreprise. 

Tout est possible mais tout n'est pas permis. Une formule que la CFDT Cadres a faite sienne à juste titre à propos des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Car si leur introduction massive dans les entreprises et dans les administrations ouvre tous les jours de nouveaux horizons, elle a aussi des incidences, parfois fâcheuses, en matière de droit des salariés et de libertés individuelles et collectives. C'est pourquoi, le 12 février, au cours d'une conférence de presse, la CFDT Cadres, suite à une réflexion du bureau national en mai dernier, présentait douze propositions relatives à leur utilisation.
Le sujet était dans l'air. La veille, en effet, la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) rendait public son deuxième rapport consacré à « La cybersurveillance sur les lieux de travail ». Un document qui examine les nouveaux problèmes de sécurité induits par l'intrusion massive d'outils comme Internet au cœur du monde du travail. Certes, quelques entreprises adoptent des chartes précisant l'utilisation que les salariés peuvent faire de ces nouvelles technologies. Mais ces textes, au statut juridique mal défini, se contentent généralement de cumuler les interdictions de toutes sortes, y compris celles relevant d'usages socialement admis de la messagerie et de l'Internet à des fins privées. La Commission émet donc des mesures de protection dont l'introduction d'un chapitre « informatique et libertés » dans le bilan social. Et surtout d'un « délégué à la protection des données » dans chaque entreprise.
Sur ce point précis, la CFDT Cadres se montre réservée. N'est-il pas plus urgent de protéger les administrateurs de réseaux en charge du contrôle de la sécurité des systèmes informatiques, contre toutes formes d'abus ou d'indiscrétions, de non-respect de la confidentialité des données ? Mieux vaut donc se placer sur le terrain de la négociation collective : « La possibilité pour les organisations syndicales d'utiliser ces moyens de communication relève avant tout du dialogue et du débat décentralisé dans les entreprises », a déclaré François Fayol, secrétaire général, lors de son intervention.
Les douze propositions s'articulent autour de trois axes. Le premier volet a trait à la consultation des instances représentatives du personnel (IRP) sur les Intranets DHR. Depuis que ceux-ci existent, il y a rarement eu concertation avec ces IRP, malgré l'article L432-2 du code du travail (voir encadré). La CFDT Cadres rappelle donc le rôle du CE et incite à la négociation des chartes dans l'entreprise. Elle réfléchit aussi sur leur articulation avec le règlement intérieur et le contrat de travail. Et ce, afin d'éviter des dérives à l'américaine où l'employeur fait signer, de manière individuelle, un certain nombre de règles aux nouveaux arrivants.
Le deuxième volet de propositions traite de la négociation d'un accord « Intranet syndical ». Comme l'a souligné Yves Lasfargues, directeur de l'Observatoire des conditions de travail, très impliqué dans la définition des propositions, il n'existe actuellement en France qu'une trentaine d'entreprises en possession d'un tel outil. La négociation devra donc examiner la possibilité de mettre en place des sites syndicaux avec des garanties de confidentialité concernant les listes de diffusion.
La troisième série de suggestions, relative au respect des libertés individuelles, paraît la plus en phase avec les recommandations de la Cnil. Elle va toutefois plus loin en proposant d'assurer l'étanchéité des messages par l'installation d'une boite à lettres personnelle différente de la messagerie professionnelle. L'entreprise devra en outre s'engager à faire respecter « l'obligation de discrétion », c'est-à-dire demander à l'administrateur de réseaux de ne pas révéler les contenus dont il aura pris connaissance.
Au terme d'un document fort judicieux, qu'il s'agit désormais de faire vivre dans les entreprises et dans les branches, la CFDT Cadres défend enfin « le droit à la déconnexion pour les salariés ». Pour nombre d'entre eux, en particulier les travailleurs « nomades », les NTIC s'avèrent souvent un piège redoutable, capable de gommer toute frontière entre vie privée et vie professionnelle. Pas question qu'elles deviennent le Big Brother du XXIe siècle.
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On peut y trouver également de nombreux témoignages de travailleurs syndiqués sur leur condition de travail

Témoignages

Alain - Venturini (20 salariés)
La réduction du temps de travail nous a donné du temps libre. Nous sommes restés à 39 heures, cela nous évite de faire comme avant des semaines de 46 heures, mais la majoration et le paiement des heures au-delà de 35 heures a amélioré notre pouvoir d’achat de 150 € par mois. L’accord métallurgie du 22 décembre 2005 contribue aussi à augmenter notre pouvoir d’achat. Le projet de loi ne favorise pas le développement du mandatement qui a pourtant fait ses preuves dans le développement du dialogue social dans les TPE/PME. Ce n’est pas normal que ces heures effectuées ne rentrent pas dans ce contingent légal ou conventionnel d’heures supplémentaires. 

Patrice - Amada (90 salariés)
La réduction du temps de travail nous a donné plus de temps libre. Dans l’entreprise nous avons négocié un accord de modulation, des semaines de 30 heures et de 40 heures ce qui nous évite le chômage partiel qui était chronique avant la RTT. La RTT nous apporte du pouvoir d’achat et nous évite la récupération des ponts qui était un problème récurant. Elle a permis aussi l’embauche de 8 salariés.

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